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Simonne Idot-Bescond

"Nous ignorions l'existence des camps de concentration, sans quoi, nous n'aurions pas osé tout ce que nous avons fait".

En 1942, Simonne vient d'entrer à l'Ecole d'Infirmières de la Croix-Rouge à Brest. Elle et son père (officier de la Royale ayant perdu un bras à Dunkerque) ragent contre l'Occupation.


Elle intègre le réseau Jade-Fitzroy et a pour mission de localiser les blockhaus et installations allemandes ; elle fabrique aussi des faux papiers ; elle a fait 10 fois le voyage à Paris sous couvert d'accompagner des convois de réfugiés pour y transmettre des renseignements sur l'Arsenal de Brest, sur l'arrivée des navires allemands... Son uniforme d'infirmière (voile et cape bleus) dissuadent l'occupant de la contrôler.

Pendant l'été 44, lors de l'évacuation générale de Brest, elle s'inscrit pour rester à l'abri Sadi Carnot. Son père la persuade de les suivre, lui et sa mère à Porspoder. Grand bien lui prit ! Dans la nuit du 8 au 9 septembre, un incendie dans l'abri, suivi d'une explosion (des munitions allemandes y étaient entreposées !) fait 1000 morts ; 400 civils brestois et 600 allemands (militaires et ouvriers de l'organisation Todt).

Après la guerre, Simonne s'est mariée, elle a eu 3 enfants.
Elle leur a très peu parlé de cette époque...

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